Plus de 800km séparent Jaisalmer d'Amritsar, notre nouvelle destination.


Les 8h de bus nous ont permis d'assister à notre premier orage (mais la température n'est pas descendue, ça aurait été trop beau!). Une heure de pluie laissait déjà les rues des villages inondées et nos charmants compagnons de voyage ont allègrement contribué à la formation d'une mare au milieu du bus en laissant les fenêtres ouvertes.


Bref, nous faisons une étape de quelques heures à Bikaner, où nous attendons notre train (départ 1h30 du matin) dans la salle d'attente de la gare embaumée par l'odeur suave des toilettes publiques et au milieu des futurs passagers ronflants sur leur tapis à même le sol.


Le trajet de nuit sur notre banquette du haut était très correct. Une fois le soleil levé, nous avons pris plaisir à discuter avec les quelques personnes de notre compartiment.


12 jours dans le Rajhastan, et nous avions déjà une multitude d'anecdotes à partager avec eux. Nous les avons beaucoup fait rire avec notre point de vue, notamment sur la conduite des indiens et sur notre sentiment d'être constamment dévisagés où que nous passions.

Ces échanges enjoués nous ont permis de rencontrer un homme charmant parti rejoindre sa famille dans la campagne proche d'Amritsar. Grâce à lui, nous avons pu raccourcir notre trajet et gagner plus de 3h dans notre périple.


Fraîchement débarqués dans la ville du célèbre temple d'Or, nous attaquons avec aisance les negociations avec nos conducteurs de tuk-tuk favoris. Comme toujours, les voilà prêts à nous amener n'importe où, mais... attendez, autant vous donner le scénario standard pour vous faire une idée.

Maxime : "Namaste ! Krishna hotel. We need to go to Krishna hotel."

Pilote de rickshaw : "OK no problem. Come, come !"

Maxime : "How much ?"

Pilote de rickshaw : "One hundred"

Peu importe la destination, peu importe la distance, le prix de départ est de 100 roupies.

Nous arrivons systématiquement (grâce aussi au talent de communication non verbale de Maxime) à diviser le prix par 2.


Il est tout de même exaspérant d'entamer des discussions, surtout quand on sait qu'ils nous prennent pour des idiots, après des heures de trajet pour faire 2 pauvres kilomètres. (Vous allez nous dire qu'on a qu'à marcher mais on vous attend pour attaquer 2km avec 12kg sur le dos au milieu des pots d'échappement et des klaxons et sous 35°).